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Photograph of Fistula Patients
 

Accroissement de l’accès aux services de fistule

Toutes les grossesses sont exposées au risque d’un évènement indésirable, mais il est toutefois difficile de prédire à l’avance les grossesses qui seront critiques.

Il est nécessaire de mettre en place des systèmes pour réduire ce risque et pour fournir un soutien si un événement indésirable survient. Même si elle ne tue pas, la dystocie—qui est estimée  environ à 4.1% et 9.4% des mortalités puerpérales en Afrique et en Asie, respectivement1—peut déboucher sur une des morbidités les plus dévastatrices pour les femmes : la fistule obstétricale. Ceci est un problème à la fois d’inégalité de genre et d’inégalité en matière de santé. Les femmes avec une fistule sont majoritairement pauvres, ont un niveau d’instruction bas, et vivent dans les zones rurales, où l’accès aux services sanitaires de base est limité (ne pas mentionner de soins obstétricaux d’urgence). Au cours du projet, EngenderHealth a également pris en considération les besoins des femmes qui souffrent d’une fistule traumatique gynécologique, qui a été causée par une violence sexuelle extrême, habituellement dans les pays en conflit, et les besoins des femmes dont la fistule est considérée comme incurable.   

Malheureusement, nous manquons de bonnes données sur la fistule obstétricale. Des enquêtes démographiques ont lieu tous les cinq ans, et il y a des limites à cette méthodologie pour des maladies comme la fistule obstétricale. Premièrement, le nombre estimé de cas  peut signifier que la dimension de l’enquête démographique devrait être plus large afin de pouvoir identifier les femmes qui souffrent de cette maladie ; deuxièmement, les femmes qui sont en dehors de l’âge de reproduction (habituellement entre 15-19) ou qui sont abandonnées et qui par conséquent ne font pas partie de la famille sont omises ; troisièmement, l’auto-déclaration des symptômes n’est pas fiable et peut déboucher sur un sur-ou sous dénombrement.   

Malgré ces problèmes de données, il est diversement estimé que plus de 2 millions de femmes vivent avec une fistule obstétricale et peut être 80,000 à 100,000 cas apparaissent chaque année. Il est incertain que même 100,000 cas au total  sont réparés depuis 2005. (L’USAID, le plus grand bailleur de fonds des activités de fistule a soutenu 30,000 réparations à cette période.)  Le déficit de travail dans la prise en charge des femmes qui vivent avec cette maladie continue d’accroître. La capacité à réparer une fistule obstétricale est limitée par la rareté des équipes de chirurgie spécialisées, la disponibilité de salles d’opération pour des procédures non urgentes, la disponibilité d’espace de lit pour un séjour prolongé à l’hôpital, et la disponibilité d’équipements et de fournitures pour soutenir cette chirurgie.  

Cette partie des archives numériques décrit les approches, les modèles, et les outils utilisés dans le contexte de ce modèle et le cadre de programmation pour faire face aux perspectives et aux besoins et l’organisation des services pour les satisfaire


1. Khan, K.S., Wojdyla, D., Say, L., Gumezoglu, A.M., Van Look P.F.A. 2006. WHO analysis of causes of maternal death: a systematic review. Lancet 367(9516):1006–1074.

2. Stanton, C., Holtz, S.A., and Ahmed, S. 2007. Challenges in measuring obstetric fistula. International Journal of Obstetrics and Gynecology 99(Suppl. 1):S4–S9.

© 2013 EngenderHealth. Photo: C. Ching/Fistula Care/EngenderHealth.

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